Yoga Kundalini : Les 6 techniques de base pour la pratique
Vous voulez savoir comment pratiquer le Kundalini Yoga.
Dans cet article, je détaille les principaux points à connaitre pour la pratique.
Avant chaque cours, vous commencez par chanter un ou deux mantras.
Asseyez-vous en tailleur, joignez les mains au centre de la poitrine, les pouces en contact avec votre sternum et chantez « Ong Namo Guru Dev Namo » au moins 3 fois. Cela permet de préparer votre mental à contacter l’Infini.
Dans la pratique du kundalini Yoga vous utilisez des exercices respiratoires « pranayama », des postures « asanas », des positions des mains « mudras », des chants « mantras » et des contractions musculaires particulières « bhandas ».
Familiarisez-vous avec ces techniques de base, lorsque vous commencerez les séries d’exercices appelés « kriya », vous n’aurez aucun mal à les faire. Les vidéos sont là pour vous aider.
Les mantras d'ouverture du cours
« Pranayama » : les techniques respiratoires
Le kundalini Yoga emploi un large éventail de techniques respiratoires puissantes et sophistiquées. La respiration, son rythme et sa profondeur, est en corrélation avec nos différents états de santé, de conscience et d’émotion.
Le kundalini Yoga utilise ces respirations, pour modifier le flux énergétique de l’être, et agir sur ces différents états. Pour pratiquer sans gêne, Il vous faut maîtriser quelques techniques respiratoires fondamentales.
La respiration longue et profonde
Cette respiration est la plus simple de toutes les respirations que vous trouverez dans le yoga. Elle consiste à respirer lentement et profondément. Elle permet d’oxygéner au maximum vos cellules et procure énergie et vitalité. Une personne stressée avec peu d’énergie respire de façon rapide et superficielle.
Les poumons sont les organes les plus larges du corps humain. Bien entraîné, les poumons peuvent contenir 3 ou 4 litres d’air. Le système respiratoire apporte l’oxygène et permet l’évacuation du gaz carbonique, il aide à équilibrer le pH du corps (équilibre acidité-alcalinité).
Si vous respirez superficiellement et rapidement (13 fois par minutes environ), alors vous utilisez environ 0,5 litre de la capacité totale de vos poumons. Cette respiration superficielle complique l’élimination du mucus qui s’accumule dans les alvéoles pulmonaires.
À la fin, l’oxygène est moins bien assimilé, et vous manquez d’énergie très régulièrement.
Comment faire la respiration yogique complète
La respiration longue et profonde est facile à faire. Elle consiste à inspirer par le nez lentement et profondément. Pendant l’inspiration, le bas de l’abdomen, puis l’abdomen se gonfle, ensuite le thorax se remplit d’air et enfin les clavicules se soulèvent légèrement.
Pour l’expiration, les clavicules se baissent en premier, puis le thorax s’abaisse et enfin le ventre se dégonfle et rentre légèrement. La respiration est lente au minimum 4 secondes sur l’inspiration et l’expiration, pour chaque phase de la respiration, en tout cas supérieure à 3 secondes.
En pratiquant une respiration yoguique complète, vous pouvez augmenter votre capacité pulmonaire. Si vous prenez l’habitude de respirer lentement et profondément, vous allez progressivement gagner en patience et en endurance et vous aurez beaucoup plus d’énergie.
Si vous pouvez ralentir votre respiration jusqu’à huit fois par minute, l’hypophyse va commencer à sécréter ses hormones pleinement.
Si vous la ralentissez à six fois par minutes vous entrez en cohérence cardiaque avec tous ses bienfaits pour votre santé.
Quand elle descend à moins de quatre fois par minute, la glande pinéale va commencer à fonctionner pleinement, et vous entrez automatiquement dans un état de profonde méditation.
À supposer que la respiration dure une fois par minute, vous entrez dans un état méditatif très profond.
Quel que soit le rythme de la respiration, il doit être confortable.
La respiration du feu
Les séries de kundalini Yoga utilisent très régulièrement cette respiration. Il est très important de pratiquer et de maîtriser cette respiration du feu.
Dans la respiration du feu, la concentration de l’énergie se fait dans la région du nombril, c’est-à-dire l’abdomen. Le rythme respiratoire est très rapide (2 à 3 respirations par seconde), continu et puissant, sans pause entre l’inspiration et l’expiration.
Sur l'inspiration, l’abdomen se gonfle et se remplit d’air rapidement.
Sur l'expiration, un puissant mouvement de l’abdomen vers l’intérieur (vers la colonne vertébrale) expulse l'air des poumons.
C’est une respiration puissante et très bien équilibrée, sans accentuation sur l’inspiration ni sur l’expiration.
La respiration du feu est efficace pour purifier le sang, et éliminer les toxines des poumons, des voies respiratoires et des cellules.
Une pratique régulière augmente rapidement la capacité pulmonaire.
Pratiquez trois minutes par jour constitue un bon entrainement.
Le sitali pranayama
Grâce à cette respiration, vous pouvez réduire la fièvre, réguler la pression sanguine, et soigner les troubles digestifs.
Pour respirer de cette façon, il faut rouler la langue en forme de tuyau, et sortir le bout de la langue à l’extérieur, à travers les lèvres fermées.
Aspirer l’air profondément par cette « paille » et expirer par le nez.
La respiration segmentée
Il y a un large éventail de respirations par à-coup, que l’on peut utiliser dans les kriyas. On divise l’inspiration et l’expiration en petite section, en respectant un ordre spécifique.
Par exemple, vous inspirez en 4 fois, vous gardez l’air, les poumons pleins en comptant mentalement jusqu’à quatre, vous expirez en quatre parties égales, et vous restez les poumons vides en comptant jusqu’à quatre, avant d’inspirer à nouveau en 4 fois.
Chaque rapport respiratoire donne un effet différent, exemples : (1-4-2-0) (4-16-2-0) (4-0-1-0) et (1-8-1-8).
Le 1er chiffre correspond à l’inspiration, le 2e à la rétention poumons pleins (0 égale à pas de rétention), le 3e chiffre correspond à l’expiration, et le 4e chiffre à la rétention poumons vides d’air (0 égale à pas de rétention poumons vide).
Examinons le rapport (4-0-1-0). Cette respiration stimule notre processus d’auto guérison, pour nous donner de l’énergie, pour nous élever.
Vous respirez en fragmentant l’inspiration en 4 fois égales, et vous expirez de suite d’une seule traite par le nez, avant d’inspirer de nouveau en 4 fois. Restez concentré sur le flux de la respiration, et gardez les fractions de l’inspiration égale, c'est important.
La respiration sifflée
Pour ce pranayama, mettez les lèvres en forme de « cul de poule », en avançant les lèvres fermées, et en ne laissant qu'un petit trou au milieu. Aspirer l’air par ce trou en émettant un sifflement aigu, et expirer par le nez.
Une variante de cet exercice est d’inspirer par le nez et d’expirer en émettant un sifflement par la bouche. Écoutez le son produit par cette respiration.
Cette respiration agit sur la circulation, et stimule les glandes thyroïdes et parathyroïdes.
Il y a beaucoup d’autres types de respirations, celles expliquées ici étant les principales.
« Asanas » : Les principales postures assises
À chaque exercice d’un Kriya, on vous indique comment vous devez prendre la posture. Si vous n'avez pas de d'instruction particulière pour la posture assise, que ce soit pour les exercices ou pour les méditations, vous choisissez n’importe quelle position décrite ci-après.
Le principal étant que la colonne soit droite et votre corps bien stable.
Lorsque vous vous asseyez pour méditer, vous ressemblez à un roi ou une reine assis sur son trône, stable et équilibré.
Méditer sur une chaise avec vos deux pieds bien à plat sur le sol est tout à fait correct, dans la mesure où le l'exercice le permet. C'est ma posture de méditation favorite.
Toutes les parties du corps sont interconnectées et agissent les unes sur les autres. Votre posture doit toujours vous sembler équilibrée, confortable et harmonieuse.
Dans certaines méditations profondes, votre conscience peut s’altérer à tel point que vous pouvez perdre la conscience que vous avez habituellement de votre corps. Dans ce cas, la posture équilibrée supporte votre corps automatiquement, sans effort de votre part. Si vous n’êtes pas en équilibre, les muscles peuvent se mettre à trembler ou avoir des spasmes, pour s’ajuster au stress qu’ils subissent.
Choisissez donc une des postures suivantes, et apprenez à la maîtriser suffisamment pour pouvoir être confortable.
La surface sur laquelle vous êtes assis ne doit pas être trop froide ou trop dure. C’est pourquoi la plupart de ceux qui pratiquent le Kundalini yoga s’asseyent sur une peau de mouton ou un tapis de sol.
Une peau de mouton a juste ce qu’il faut d’épaisseur. Elle permet aussi une isolation parfaite des courants électromagnétiques émanant de la terre. Ce qui vous évite d’avoir le sentiment de fatigue ou de vous sentir « pomper », lorsque vous méditez.
La posture du lotus : Padmasana
Cette posture n’a que peu d’intérêt pour les Occidentaux. Mais si vous la maîtrisez, c’est très bien.
Assis dans cette position, vous pouvez méditer très profondément, vous êtes maintenu sans effort. En Kundalini Yoga, peu d’exercices ou de méditations requièrent cette posture, qui est reconnue comme une des meilleures asanas pour la méditation profonde.
Par contre, je vous la déconseille si vous commencez à l’apprendre à un âge avancé. Utilisez plutôt la position assise en tailleur, avec un petit coussin pour éviter à la colonne de s'avachir) ou sur une chaise.
La posture facile : sukasana
Généralement, cette posture est pour les exercices et les méditations. Assis, les jambes tendues, amenez le talon gauche près du périnée, et posez le pied droit sur la cheville gauche. Étirer la colonne pour qu’elle soit bien droite. Vous pouvez inverser les pieds.
La posture du parfait ou demi-lotus : siddhasana
Même posture que sukhasana, sauf que le pied droit est amené sur la cuisse gauche, au lieu de rester posé sur la cheville.
La posture du rocher : vajrasana
Le système digestif profite des effets bénéfiques de cette posture assise.
Mettez-vous sur les genoux, le dessus des pieds sur le sol, et asseyez-vous sur les talons. Les talons vont presser les deux nerfs qui passent derrière les jambes, au niveau des fesses. Garder la colonne bien droite.
C’est aussi une posture très utilisée dans les pays asiatiques, par les pratiquants d’arts martiaux, par les pratiquants du Zen, et pendant la cérémonie du thé par exemple au Japon.
Les deux seules postures assises que j’utilise régulièrement sont la posture en tailleur et assis sur une chaise. Plus rarement la posture du roc ou rocher.
La posture : Assis en rocher
La posture : Assis en tailleur
« Kriyas » : exercice énergétique
Un Kriya est une technique utilisée en kundalini Yoga, pour produire une modification du niveau de conscience.
Cette technique peut être une méditation ou un exercice ou les deux.
Le Sat Kriya est à lui seul un exercice et une méditation, alors que d’autres sont des séries complètes d’exercices, suivi d’une méditation spécifique.
Vous trouverez avec chaque kriya un commentaire sur les effets physiques, mentaux ou spirituels obtenus par sa pratique. Lorsque vous maîtrisez un Kriya, vous accédez facilement et immédiatement à un niveau particulier d’émotion ou de conscience.
« Mudras » : Position des mains
La main est fonctionnelle, mais elle est aussi magique.
En arrondissant les doigts, en les croisant, en les étirant et en les mettant en contact les uns avec les autres, ou avec certaines zones de la main, nous pouvons effectivement parler au corps et au mental.
Les mains deviennent ainsi le clavier qui permet d’entrer les informations dans votre ordinateur corps-mental.
Chaque mudra mentionné plus bas est une technique pour transmettre des messages clairs au système énergétique que constitue notre appareil corps-mental.
Gyan Mudra
Mettez le bout du pouce et le bout de l’index en contact. Cela stimule votre aptitude à connaître et à assimiler. L’énergie de l’index est en rapport symbolique avec Jupiter, la planète représentant l’expansion. Ce mudra est le plus couramment utilisé. Il vous apporte la réceptivité et le calme.
Lors de la pratique de pranayama ou d’exercices puissants, on utilise ce mudra dans sa forme active : l’ongle de l’index vient se placer sous le pouce, sur la pliure de la 2e phalange.
Shuni mudra
Mettez le bout du majeur et le bout du pouce en contact. Ce mudra apporte la patience et le discernement, pour les yogis. Le majeur est en rapport symbolique avec Saturne, qui représente l’obligation, la loi du karma, la prise de responsabilités et le courage d’accomplir son devoir.
Surya ou Ravi mudra
Mettez le bout de l’annulaire et le bout du pouce en contact. La pratique de ce mudra permet de revitaliser son énergie, donne de la force nerveuse et une bonne santé. C'est l'annulaire qui est associé au soleil ou à Uranus. Le soleil représente l’énergie, la force vitale et sexuelle. Uranus représente le système nerveux, l’intuition et les changements soudains.
Buddhi mudra
Mettez le bout de l’auriculaire et le bout du pouce en contact. La pratique de ce mudra développe le pouvoir de communiquer clairement et de façon intuitive. Il stimule aussi le développement psychique. Le petit doigt représente Mercure, la rapidité et le pouvoir de communiquer mentalement.
Fermeture de Vénus
Entrecroiser les doigts, le pouce gauche pressant la partie entre le pouce et l’index droit, et le pouce droit pressant la partie charnue de la main gauche.
On inverse la position des pouces pour les femmes.
On utilise fréquemment ce mudra dans les exercices. Son nom lui vient du fait qu’il met en contact les côtés positifs et négatifs du mont de Vénus (partie charnue située tout autour de la base du pouce) de chaque main, avec les pouces.
Les pouces représentent l’égo ou la Conscience Supérieure. Le mont de Vénus représente la planète Vénus, symbolisant l’énergie sexuelle et sensuelle.
Ce mudra canalise l’énergie sexuelle, et favorise l’équilibre glandulaire. Il permet aussi de se concentrer facilement, si, lors d’une méditation assise, le dos de vos mains repose à la base de vos cuisses.
Mudra de prière
Mettez en contacte les paumes de vos mains. Grâce au Mudra de prière, vous accédez à un état mentale neutre. Le côté positif du corps (droit ou masculin) et le négatif (gauche ou féminin) sont neutralisés. Vous utilisez ce mudra avant de commencer un kriya, pour vous préparer et vous centrer intérieurement.
Fermeture de l’ours
Placez la paume de la main gauche vers l’extérieur, devant la poitrine. La paume de la main droite tournée vers la poitrine. Accrocher les doigts des deux mains ensemble, en les incurvant. Ce mudra stimule le cœur, et intensifie la concentration.
« Mantras » : les chants
Mantra signifie : projection de l’esprit. C’est une technique utilisée pour régulariser les processus mentaux. Il y a de nombreux mantras, chacun d’eux ayant ses propres qualités, rythmes et effets.
La combinaison du son, de sa résonance interne et du rythme du mantra produit un changement du niveau de conscience, qui va déterminer la qualité du flux des pensées.
Le mantra est créé intentionnellement.
C’est un courant sonore dont la vibration est en harmonie avec la vibration essentielle de l’objet qu’il nomme.
Nous faisons toujours la distinction entre un objet et son nom, car l’étiquette qu’on lui a donnée est choisie arbitrairement.
Si par exemple vous dites « crayon » en français, pour désigner l’objet avec lequel vous écrivez, la qualité vibratoire du vocable crayon n’est en rien semblable à celle de cet objet, agglomérat de molécules ayant une fréquence vibratoire propre.
Certaines langues ne procèdent pas de la même manière. Lorsque la vibration d’un son correspond à la vibration inhérente de cet objet, nous sommes en présence d’une langue sacrée.
Ceci est le principe sous-jacent de certaines langues telles que le Sanskrit et le Gurmukhi. Chanter ces anciennes syllabes est le moyen vibratoire le plus rapide qui soit, pour vous unir au créateur.
Le mantra yoga est une technique pour unir l’individu au Tout. Elle s’applique en faisant fusionner la qualité vibratoire spécifique de la conscience individuelle, avec la conscience universelle, grâce au pouvoir rythmique et harmonisant du mantra.
Si vous utilisez le mantra qui nomme l’infini, celui-ci a le pouvoir de vous mettre en relation avec lui.
Si vous utilisez certains mots désignant les réalités spirituelles les plus riches, la vibration de ces mots va créer un lien entre vous et ces réalités, ce qui vous les rendra familières.
Le mantra décide à quel niveau de conscience vous voulez vous placer. Le pouvoir du mantra, lui, est fixé par votre niveau de conscience, c’est-à-dire la conscience avec laquelle vous l’utilisez.
Les sources des sons du mantra-yoga
Dans le mantra-yoga, les sons sont classés en fonction des effets qu’ils produisent, ils le sont aussi en fonction de l’endroit où ils sont créés, de leurs sources.
Bakri renferme tous les sons produits avec le bout de la langue. C’est un son audible. C’est le son entendu lorsqu’on parle.
Khant est le son générés par la gorge, le son du mental, le son des pensées. Pour parler concrètement, c’est le son que l’on produit mentalement lorsqu’on lit silencieusement, lorsqu’on écoute ce son situé au-delà de la voix, et cependant physiquement projeté.
Harday est le son créé par le centre du cœur, la communication qui se fait de cœur à cœur. C’est l’amour d’une mère pour son fils, ou du disciple pour le gourou. Cette communication est produite par le langage silencieux des pensées.
Nabi renferme les sons produits par le centre du nombril. Les sons qui partent du ventre sont les plus puissants.
La dernière catégorie est Anhatha, le son qui n’a pas de fin. C’est le son infini qui s’infiltre profondément dans tous les niveaux de conscience de l’existence.
Il est entendu lors d’une profonde méditation, lorsque le corps et l’esprit fusionnent avec le Tout.
Par la pratique des mantras et la souvenance du son de la créativité infinie, on peut revitaliser et re développer ce potentiel perdu.
Tous ces différents sons se développent et s’intègrent lorsque l’on pratique régulièrement une Sadhana (pratique spirituelle régulière). Lorsque la pratique du mantra se perfectionne jusqu'à ce qu’il devienne automatique, cela devient Japa. Ja : signifie le son, Pa : signifie la résonance. Japa signifie « faire résonner le son, le mantra ».
Dans le Japa, le mantra est projeté dans l’infini cosmos, pour ensuite revenir vers vous. Vous pouvez l’entendre sans avoir le sentiment que c’est vous qui le produisez. Vous faites l’expérience d’un million de voix faisant écho au mantra. C’est créatif et agréable.
Jap mène à tapa, qui est la chaleur psychique interne du prana. C’est tapa qui nettoie et renforce les nerfs. La pratique du Japa est souvent réalisée avec l’aide d’un chapelet connu sous le nom de mala.
« Bandhas » : les fermetures spécifiques
Le yoga utilise certaines contractions musculaires spécifiques, appelé bandhas, ou fermetures. Elles sont très fréquemment appliquées. Chaque fermeture agit sur la circulation sanguine, la pression dans les nerfs, et le fluide céphalo-rachidien. Elles permettent aussi de canaliser le flux de l’énergie psychique, prana, vers les principaux nadi (Canaux subtils), en rapport avec l’éveil de l’énergie kundalini.
Elle concentre l’énergie du corps afin que nous puissions l’utiliser pour développer notre conscience et notre pouvoir d’auto guérison.
Les trois fermetures principales sont : Jalandhara Bandh, Uddiyana Bhand, et Mul Bhand. Quand ces trois fermetures sont appliquées simultanément, on appelle cela Maha Bhand, la grande fermeture.
Les bandhas sont cruciaux pour la méthode traditionnelle d'Eveil de la Kundalini.
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Conclusion
Maintenant, vous savez quelles sont les différentes parties qui composent le Kundalini Yoga et le yoga en général.
La pratique régulière de ces différents éléments permet d’équilibrer votre corps et votre mental progressivement.
Il est difficile, tant que l’on n’a pas expérimenté, de s’imaginer tous les bienfaits que l’on retire d’une pratique régulière du Kundalini Yoga.
J’espère vous avoir donné envie de pratiquer.
Vous avez des questions ? Alors contactez moi par mail de préférence.